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Trois groupes de faisceaux sont distingués : les faisceaux du rebord occidental (cinq faisceaux) qui se relaient pour former une chaîne continue, les faisceaux internes (trois faisceaux) qui séparent les plateaux entre eux, et le faisceau des Avant-Monts externe à la chaîne et situé au nord-ouest du faisceau bisontin[a 1]. Deux sortes de plis sont identifiées dans le massif : des plis à évaporites connexes situés dans le bassin molassique et dans les plateaux du Jura externe (faisceaux et plis-failles) et des plis liés à la poussée situés dans la Haute-Chaîne. Elle relie la ville bernoise à Delémont, Porrentruy, puis Belfort en France. La disposition quasi-tabulaire des couches sédimentaires favorise une érosion préférentielle des couches les plus jeunes si bien que le Crétacé est absent laissant le Jurassique à l'affleurement. Plus on remonte vers le nord, plus nombreux sont ces plis qui forment un système de montagnes complet. Il existe près de 12 000 cavités[26] dans le Jura incluant l'Ain et la Suisse. À une dizaine d'endroits dans le massif, entre les deux extrémités de la Haute-Chaîne, les plis sont découpés par de grandes failles qui ont provoqué des décrochements. En raison de la progression vers le nord du front orogénique, la molasse prograde progressivement depuis le domaine helvétique vers le domaine du Jura qu'elle atteint à l'Aquitanien (Miocène) avec le dépôt de la molasse d'eau douce inférieure. La chaîne de collision qui en résulte, dont on estime qu'elle fut longue de 5 000 km et large de 1 000 km, avec une hauteur comparable à celle de l'Himalaya, affecte une grande partie de l'Europe (massif ardennais, massif armoricain, massif de Bohême, etc). Il inclut des affleurements découverts en 1996 près de Moutier et de Corcelles (canton de Berne) puis dans le canton du Jura vers Frinvillier en 2000[44], à Glovelier et dernièrement le long de l'autroroute A16 Transjurane lors d'une prospection archéologique vers Courtedoux en 2002[45],[46],[47]. D'autres gisements, de moindres ampleurs, ont aussi été exploités le long de la rive ouest du lac de Neuchâtel à Saint-Aubin et Sauges[102]. Durant le Quaternaire (-1,8 Ma à aujourd'hui), le Jura fut recouvert à plusieurs reprises par des glaciers lors de périodes glaciaires. Les roches sont presque entièrement du calcaire parfois dolomitique, parfois marneux, parfois compact. La couverture du Trias est la plus épaisse sous la Haute-Chaîne (plus de 1 000 m), or c'est ici que la déformation a été la plus importante, car elle a été favorisée par la présence de nombreuses couches de sel qui ont facilité le décollement. Par analogie avec leur équivalent de l'Helvétique, les grès sidérolithiques sont contraints entre le Lutétien et le Bartonien d'après les datations de micromammifères et de mollusques[68],[71]. En revanche, les séries de l'Aptien au Turonien affleurent de manière plus restreinte, tandis que la majeure partie du Crétacé supérieur (Coniacien-Maastrichtien) est manquante[56]. L'étude de propagation des ondes sismiques a démontré que les séismes de l'arc jurassien sont surtout localisés dans le socle cristallin : entre 5 et 15 km de profondeur, voire 30 km dans certains cas[92]. Ils se caractérisent par des flancs quasi-verticaux et un sommet (dans le cas des anticlinaux) ou un fond (dans le cas des synclinaux) sub-horizontal[d 2]. Le pli du Jura le plus au sud est l'anticlinal du Ratz (plateau du Grand-Ratz et dent de Moirans) qui commence à Voreppe (près de Grenoble), en France, sur l'Isère et qui se prolonge vers le nord-nord-est en suivant les montagnes préalpines de la Chartreuse. L'affleurement de l'épine dorsale du faisceau est l'affleurement de calcaires du Jurassique supérieur, tandis qu'en bordure, sur les plateaux, ce sont les calcaires du Jurassique moyen qui affleurent. Ces glaciers demeurent néanmoins indépendants de ceux ayant couvert les Alpes[a 33]. Carte de localisation en France et en Suisse. En 1941, Maurice Lugeon émet une nouvelle hypothèse à propos de la formation du massif du Jura[14] à la suite de plusieurs travaux dans les Alpes où il fait intervenir la pesanteur pour expliquer la mise en place des nappes et leur déformation[15],[16],[17]. Elle est depuis ouverte au public. Glaugeaud note par ailleurs que l'hypothèse de Lugeon ne peut s'appliquer au Jura externe, mais l'estime applicable, avec quelques réserves, à la Haute-Chaîne[11]. Elle est ensuite surmontée par des dépôts lacustres entre le Chattien supérieur et l'Aquitanien basal et qui sont notamment bien préservés dans le bassin de Delémont[a 14]. Elle est subdivisée en trois membres. La Haute Chaîne, ou Jura … Des dolocrêtes, fentes de dessiccation et des traces de racine documentent des phases d'émersion. Les trois autres n'y correspondent que partiellement : la reculée de Salins-les-Bains, la reculée de Miéry et la reculée de Vernantois[a 45]. RELIEF HAUT-JURA/LEMAN 1/100.000. Le Jura comporte de nombreux lacs d'origine naturelle, ainsi que des retenues utilisées pour la production hydroélectrique, à l'instar des retenues situées sur le cours de l'Ain. Des conglomérats intraformationnelles sont aussi rapportés localement tout comme des horizons pédogéniques associés. Le massif du Jura s'est industrialisé au XVIIIe siècle et XIXe siècle. Un gisement houiller a aussi été exploité dans le Keuper en Haute-Saône[a 9],[b 5]. Elle s'effectue d'abord à ciel ouvert sur la rive gauche de l'Areuse vers Bois de Croix jusqu'en 1840, puis en rive droit à l'épuisement du gisement. En Bresse, on trouve d'autres alluvions fluviatiles qui auraient été étalées par des fleuves divaguant lors du remplissage du fossé de la Bresse[a 18]. Le Jura est aussi traversé par un ensemble de failles décrochantes qui traversent indifféremment les unités structurales du Jura. l'actuel bassin molassique suisse) et entre le Massif central et celui des Vosges (i.e. Le faisceau lédonien est une zone de transition topographique, d'une largeur variant de 5 à 7 km, entre la plaine de la Bresse à l'ouest et le plateau lédonien à l'est, d'orientation nord-sud. Contrairement à ce que prétendaient les moines du XIe siècle, de nombreuses découvertes archéologiques ont montré que les montagnes du Jura furent toujours peuplées dès la Préhistoire, au cours de l'ère quaternaire[18],[19]. Plusieurs pistes d'empreintes de dinosaures ont été découvertes dans le Jurassique supérieur du Jura. L La molasse préservée dans le massif du Jura se distingue néanmoins d'un point de vue structural de celle du plateau suisse. Carte du Jura interactive qui vous permet de consulter la totalité de l'offre touristique localisée : cascades, grottes, musées, hébergements… Ces plateaux sont incisés à certains endroits par des reculées creusées par les rivières[a 4]. Une AOC Bois du Jura reconnaît depuis le 15 mars 2019[20] les qualités particulières des résineux jurassiens, notamment leur résistance mécanique, leur mode de production, d'exploitation et de transformation[21], correspondant à un cahier des charges précis[22]. Ces empreintes correspondent à l'ichnogenre Parabrontopodus. Cartonné Près de 4 500 km de lignes sismiques et trente données de puits ont permis de reconstruire le bassin molassique suisse depuis le Léman jusqu'au lac de Constance[23]. Dans le sud du massif, d'autres lacs sont présents comme le lac de Nantua. Le supercontinent Pangée commence à se fragmenter dès le Trias[79]. Ce ralentissement de la convergence génère des contraintes intraplaques qui sont transmises jusque sur l'avant-pays européen et induisent un soulèvement de la lithosphère européenne[81]. Cependant, les reliefs de l'avant-Pays savoyard, ainsi que le Salève, considérés géographiquement comme appartenant aux Préalpes, ont été identifiés par les géologues comme faisant partie intégrante du Jura, au vu de leurs caractéristiques lithologiques et structurales[13]. Ils incorporent des quartz et parfois de la glauconie et se sont déposés dans des environnements sous l'influence de forts courants de marée. Le massif du Jura, temple des activités nordiques. Des marnes silteuses, des quartzites d'origine fluviatile, des grès riches en grains carbonatés montrent une grande diversité de paléoenvironnements depuis des zones d'estuaire jusqu'à des milieux marins peu profonds où dominent calcaires et dolomies fossilifères. Culminant à 1 720 m d'altitude au sommet du crêt de la Neige, le massif jurassien est caractérisé par un climat rude de type semi-continental à montagnard, malgré son altitude modeste et sa position géographique. Le socle jurassien rassemble d'un point de vue stratigraphique l'ensemble des roches impliqués dans les précédentes orogènes et donc d'âge Protérozoïque à Paléozoïque. Bien plus tard, à la fin de l'ère Tertiaire (Néogène), la poussée du massif alpin va entraîner la déformation des séries sédimentaires, qui vont se plisser et se failler. Ce modèle économique influence aussi l'installation humaine : les fermes jurassiennes sont de taille importante, ce qui correspond à une nécessité économique, à savoir abriter les troupeaux et le foin pendant la période hivernale. nécessaire]. Au sud, les affleurements du Lias sont dominants, les reliefs ont été arasés et des petits anticlinaux à cœur de Trias percent la couverture[a 47]. Les reculées ne sont pas situées à un endroit précis par le pur hasard. La déformation des couvertures sédimentaires est contrôlée par l'épaisseur de Trias et sa distribution spatiale[26]. Les dimensions de ces reculées sont très variables, selon leur type d'érosion liée au glacier de la dernière glaciation. Ces dernières, autrefois dénommées bolus par les anciens auteurs[65],[68],[70], présentent une couleur ocre, rougeâtre ou violacées lorsqu'elles contiennent des concrétions ou pisolithes d'hydroxyde de fer (bohnerz) et sont décrites comme des latérites, voire prennent une teinte gris verdâtre ou bleutée en présence de pyrite notamment. À partir des dépôts sédimentaires du Jurassique, on a pu établir que la région du Jura au Jurassique était un ensemble d'îlots sous un climat tropical. Le lac du Bourget, plus grand lac naturel entièrement situé en France, est aussi considéré comme faisant partie du Jura, mais aussi des Préalpes. Le nom du massif est attesté sous les formes Monte Jura altissimo, qui est inter Sequanos et Helvetios « le Jura, haute montagne qui s'élève entre la Séquanie et l'Helvétie » au Ier siècle av. Paysage de la Haute-Chaîne (vue du Chasseron). De même et bien que situés au cœur du bassin d'avant-pays, les chaînons du Salève, de la montagne de la Mandallaz et de la montagne d'Âge seraient aussi associés à une diminution de l'épaisseur de molasse vers l'ouest. Elle consiste en une accumulation de bancs d'épaisseur métrique de calcaire bioclastique et oolitique de type grainstone et packstone, de couleur jaune à rougeâtre, qui évolue ensuite vers des calcaires de type packstone et wackestone de même teinte et correspondant à des dépôts de lagon. Elément décoratif ou outil pédagogique, à vous de choisir la fonction de cette carte en relief de l'IGN. L'érosion par dissolution des roches est relayée par l'érosion physique (désagrégation, glissements, etc.) Enfin le toit de la succession crétacée (Cénomanien-Turonien) est défini par la formation de Narlay et est uniquement préservé sous forme d'affleurement d'extension locale et discontinus. Les falaises du promontoire de la Citadelle sont composées de calcaires du Bathonien et du Bajocien supérieur à la base. Le massif du Jura reçoit de très grandes quantités d'eau, entre 1 000 mm et plus de 2 000 mm par an sur les plus hauts sommets. Les cluses sont donc des passages privilégiés pour les axes de communication traversant le massif jurassien[a 56]. Ils témoignent du remaniement d'une plateforme peu profonde vers des environnements de mer ouverte. Le Bugey la partie la plus au sud du massif. Sa profondeur varie selon les endroits, de 200 m sous le plateau de Lons-le-Saunier à 2 000 m sous la Haute-Chaîne. Les plissements sont bien visibles selon les affleurements et les falaises. D'après cette seconde hypothèse, les couches mésozoïques auraient été plissées au nord-ouest du bassin molassique suisse, là où la molasse devenait plus mince, fragilisant ainsi le système. Enfin la série stratigraphique se termine par les séries sédimentaires détritiques marines peu profondes à continentales de la molasse entre l'Oligocène et le Miocène. Des empreintes initialement attribuées à des Iguanodon trouvés à la Plagne près de Bienne s'avèrent être finalement celles de sauropodes de petite taille[3]. La transition du Valanginien à l'Hauterivien se caractérise par un approfondissement de la rampe défini par les marnes d'Hauterive riches en ammonites (formation du Grand Essert) tandis que la pierre jaune de Neuchâtel (Hauterivien) marque une diminution de la profondeur et l'influence des marées. Les alluvions se situent principalement dans les plaines et au pied des massifs, dans les vallées ils sont discontinus le long des rivières et en vallée encaissée, les cours d'eau sont très pauvres en alluvions. À l'ouest, le relief plat et monotone de la Bresse (vers 210/240 m d'altitude). La formation de la Chambotte consiste en des bancs calcaires massifs dont la partie supérieure est absente au nord de Seyssel et dans le Jura suisse. La formation des Couches du Chailley est décrite dans le lexique stratigraphique suisse comme le membre de Chailley appartenant à la formation de Twannbach. À la suite de Thurmann, de nombreux géologues tentent d'expliquer la tectonique jurassienne. ; Jurim en 1150 (Cart. Au sud, les reliefs du massif se confondent progressivement avec ceux de la Chartreuse et du Vercors. Associé à des capteurs semi-permanents installés dans le sud du Jura, il a mis en évidence que la vitesse de déplacement horizontale est inférieure à 1 mm/an ou 1 km/Ma[91]. Des fentes de dessiccation développées dans un estran boueux alternent avec des grès de plage oolitiques surmontés par des caliches contenant des traces de conduits racinaires[2]. Dans cette même ville, le record de chaleur est de 35,7 °C (31 juillet 1983)[17]. Sa largeur varie de quelques kilomètres, à ses extrémités, pour atteindre un maximum de 65 km entre Besançon et Neuchâtel . Le second projet a été supervisé par l'université de Lausanne (Urs Eichenberger) et la commission suisse de géophysique (François Marillier). Cette chaîne est certes nettement plus basse que la Chartreuse, mais n'en est séparée que par une petite vallée. Au nord du faisceau, se trouve le front de chevauchement qui marque la limite entre le faisceau et le plateau d'Ornans-Valdahon qu'il domine de plus de 200 m. L'érosion a provoqué au sein du faisceau d'importants dénivelés topographiques, surtout au niveau des passages de rivières (Loue, Lison, Furieuse) qui le traversent par le biais de profonds canyons. Ils sont marqués dans le paysage par des reliefs élevés qui contrastent avec les plateaux. Parallèlement, le déplacement du bombement lithosphérique sous le Jura provoque par distension la fracturation du socle hercynien et de la couverture sédimentaire, tandis que les escarpements rocheux générés par les failles sont démantelés par l'érosion. Il réfute par ailleurs une éventuelle action de résistance de la part des massifs cristallins environnants (Vosges, Forêt-Noire, massif de la Serre…) qui aurait pu influencer la direction et la forme des plis jurassiens. Elles sont attribuées à l'ichnogenre Brontopodus dont certaines appartiennent à une nouvelle espèce Brontopodus plagnensis. D'après l'auteur, la surcharge sédimentaire jurassique et crétacé du Jura aurait dû former des plis puissants en arêtes morphologiquement comparables à ceux des Alpes. La plupart des lieux correspondants à l'un ou l'autre de ces deux types structuraux analysés par Glaugeaud sont aujourd'hui incorporés dans la famille structurale des faisceaux. Ces bassins, d'orientation NE-SO, se sont formés lors de phases de relaxation post-orogéniques et présentent une sédimentation à dominante fluviatile riche en débris végétaux et matière organique[a 22]. Cinq lignes ferroviaires traversent le massif : les lignes Dole-Frasne - Neuchâtel, Besançon - Le Locle-Neuchâtel, Dole-Frasne - Vallorbe, Belfort-Delle - Berne (réouverture prévue pour 2016 du côté français) et la Lyon-Bellegarde - Genève (rouverte fin 2010 pour relier Paris à Genève). La formation de Bänkerjoch[36] s'est déposée entre le Ladinien et le Carnien. Peu à peu, la sidérurgie est devenue horlogerie, boîte à musique (Sainte-Croix), moulin à poivre, machine à coudre ou automobile (Peugeot). Cependant, l'érosion a été hétérogène, car elle prend en compte le relief et la nature des roches qui rendent l'érosion différentielle selon les endroits. L'épaisseur de la couverture sédimentaire atteint entre 3 et 4 km d'épaisseur dans la partie sud-ouest et décroît jusqu'à 800 m vers le nord-est[5],[24]. Cette variation d'épaisseur est notamment importante lorsqu'il s'agit de construire des profils géologiques équilibrés où elle n'a pas toujours été considérée[27],[28]. Les deux plus importants réseaux sont le Verneau souterrain d'une longueur de 33 kilomètres dans le département du Doubs et la Borne aux Cassots avec 15 kilomètres dans le département du Jura[27]. Elle consiste en une alternance de bancs métriques de calcaire argileux jaunâtre alternant avec des intervalles marneux centimétriques. Lons-le-Saunier est le chef-lieu du Jura, département 39.Les chefs-lieux d’arrondissement sont Dole et Saint-Claude. Dans ce paysage qui affecte principalement les plateaux, l'érosion est très forte. Il s'agit de calcaires pélagiques qui furent autrefois appelés calcaires crayeux blancs ou calcaires crayeux à silex. Les couvertures situées sous le bassin d'avant-pays nord alpin n'absorbent pas de raccourcissement à l'exception du Salève et de ses prolongements occidentaux (environ 5 à 6 km). L'extraction cesse en octobre 1986 et la mine de La Presta ferme administrativement le 31 décembre 1987. Outre ces différentes courses sportives, il est possible à tout un chacun de traverser le massif du Jura à pied, à VTT et à vélo ou, quand il est enneigé, à ski ou en raquettes grâce aux sentiers de la Grande traversée du Jura (GTJ) qui offre, depuis 2006, une possibilité de découvrir les montagnes du Jura à raquettes sur environ 100 kilomètres entre Mouthe, dans le Doubs, et Giron, dans l'Ain. Le Jurassique supérieur (Malm) est prédominant dans le massif, l'épaisseur de sa couche est de plus de 500 m. On le trouve dans les plis de la Haute-Chaîne, dans la Petite Montagne, sur les plateaux internes du Jura, les faisceaux internes, dans les plateaux de la Haute-Saône et les plateaux entre Doubs et Ognon. Les massescalcaires jurassiennes se décollent de leur substrat pour s'avancer dans l'espace entre le massif central et les Vosges. Le site héberge par ailleurs la piste d'empreintes de sauropodes la plus longue (155 mètres) connue à ce jour dans le monde. La formation de la perte du Rhône s'étend de l'Aptien au Cénomanien[60]. 1. Les couvertures sédimentaires les plus méridionales du domaine du Jura, c'est-à-dire à l'emplacement actuel du bassin molassique suisse, sont les premières recouvertes dès le Rupélien (Oligocène inférieur) par la molasse marine inférieure. L'appellation « Montagnes du Jura » est une marque créée par les départements de l'Ain, du Doubs et du Jura, les régions Franche-Comté et Rhône-Alpes et le commissariat de massif du Jura pour assurer la promotion touristique du massif, au travers de campagnes de communication, principalement sur Internet en lien avec les offices de tourisme et les « pays »[10]. Au niveau local, elles correspondent à l'effondrement progressif des roches situées au-dessus des rivières. Les terrains du Crétacé, à dominante calcaire, sont préférentiellement préservés dans les synclinaux[a 13] de la Haute-Chaîne, le Salève et le Vuache où ils peuvent atteindre jusqu'à 200 m d'épaisseur. La régression de cette mer au Rupélien favorise l'installation des dépôts fluviatiles de la molasse vosgienne (ou alsacienne) au Chattien. En raison de leur nature peu compétente, les couches triasiques ont une faible qualité d'exposition. Ils sont couverts, notamment au sud, par la molasse cénozoïque du bassin d'avant-pays nord alpin ou bassin molassique suisse. Les mêmes plis, grossièrement parallèles, se retrouvent dans toute la chaîne ; le versant occidental appartient à la France, alors qu'une grande partie du versant oriental se trouve en Suisse.. La surrection du Jura date des grands bouleversements de l'époque tertiaire. Les plissements s'estompent plus au sud et le massif disparaît à hauteur de la cluse de l'Isère, au nord du massif du Vercors, pour laisser place aux massifs subalpins[1],[b 1]. Si la piste ligure semble définitivement écartée, la plupart des toponymistes font remonter le radical Jur- à un hypothétique élément celtique (gaulois) *jor[3],[4],[5]. Leur extension dépasse cependant le domaine du Jura et se rencontre aussi dans le domaine helvétique[71]. Autrefois divers moyens étaient utilisés pour retenir l'eau : citernes de stockage, réservoirs remplis par des camions-citernes, etc. La reculée est une vallée qui pénètre à l'intérieur d'un plateau calcaire à couches horizontales et qui se termine brutalement au fond d'un cirque calcaire au pied duquel jaillit une résurgence[a 42]. Initialement subdivisée classiquement selon la trilogie Buntsandstein, Muschelkalk et Keuper, elle a fait l'objet d'une refonte complète pour la partie suisse[33],[35],[36]. En Franche-Comté, les guerres du XVIIe siècle furent particulièrement meurtrières. Sous l'effet de la compression alpine, la couverture sédimentaire se soulève. Le Crétacé se caractérise ainsi par la succession de deux épisodes de plates-formes carbonatées. permettent un bon développement biologique menant à une abondance de micro-organismes et de faune benthique (bivalves, coraux, etc. Ces calcaires bioclastiques et oolitique de type packstones à grainstones contiennent de nombreux débris d'échinodermes et de bryozoaires et parfois un peu de glauconie ou de silex. Le membre de Mussel correspond à des intervalles gréso-glauconieux. Le plan de décollement, situé dans l'épaisse série triasique, s'enracine sous le chevauchement des massifs cristallins externes et est par conséquent indépendant de celui affectant le massif des Bornes. Parallèlement, le socle plonge de 1 à 3° du vers le sud-est[5] en raison de la charge lithostatique exercée par le prisme orogénique sur la plaque européenne. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Sa superficie est estimée … Les plus forts ressentis durant cette période furent ceux de Saint-Dié-des-Vosges, le 22 février 2003 et de Baume-les-Dames, le 23 février 2004, d'une magnitude respective de 5,3 et 5,1. Ils présentent généralement une teinte blanche qui évolue vers les tons rouges en présence d'hydroxyde ou d'oxyde de fer. Le Jura, composé de roches calcaires, donc généralement perméables, peine à retenir l'eau en son sein. À l'est de la Citadelle, le promontoire forme une dépression provoquée par l'érosion des marnes de l'Oxfordien. Néanmoins, Maurice Lugeon exclut le principe selon lequel le Jura se serait déformé comme s'il était comprimé dans un étau et invoque la pesanteur comme seul explication. Les Avant-monts, au nord du Revermont. Au cours du Jurassique supérieur et du Crétacé, le domaine du Jura sera régulièrement émergé permettant l'installation de milieux de dépôts continentaux littoraux incluant marécages et plages[2]. Il est caractérisé par de larges cuvettes synclinales creusées dans les calcaires marneux du Jurassique supérieur, alternées par des anticlinaux étroits constitués de calcaires du Jurassique moyen. Toutes hormis la troisième sont empruntées par les TGV Lyria, la quatrième, bien que fermée à tout trafic depuis 1991 doit reprendre du service en 2016 pour relier de nouveau la Suisse à Belfort et offrir une correspondance avec la LGV Rhin-Rhône. Les faisceaux externes sont chevauchants sur les bassins périphériques comme le graben de la Bresse[26]. Toutes les reculées du plateau ne correspondent pas à la définition exacte de la reculée ; cela s'explique par le fait que l'organisation géologique varie selon les endroits ainsi que les reliefs dérivés. Le faisceau de Syam sépare le plateau de Champagnole (ouest) du plateau de Levier-Nozeroy (est). Elle consiste en une accumulation d'une grande variété de calcaires dolomitiques et dolomies et comportant de bas en haut : des calcaires pauvres en macrofossiles, des calcaires bioclastiques, des calcaires alternant avec des marnes et localement des dolomies riches en macrofossiles. Enfin un dernier site a été identifié à la Plagne près de Saint-Germain-de-Joux et dans la même formation que celle de Coisia, la formation des Couches du Chailley mais daté du Tithonien inférieur[55]. Les éboulis forment un tablier au pied des falaises et des corniches rocheuses, ils sont formés par la fragmentation du calcaire par le gel. La stratigraphie du Trias jurassien dérive en grande partie du Trias germanique mais se distingue de son équivalent allemand qui est généralement plus épais et subdivisé en une vingtaine de formations[34]. En France, l'ancienne RN5 mène à Genève en traversant Poligny, Champagnole, Les Rousses, le col de la Faucille et Gex. Les passages par Bâle et le fossé rhénan au nord et par Bellegarde et la vallée du Rhône au sud sont privilégiés. La série stratigraphique des terrains du massif du Jura inclut un socle protérozoïque à paléozoïque sur lequel repose en discordance angulaire une couverture mésozoïque à cénozoïque[a 6]. Une combe est formée au sommet du bombement d'un anticlinal. Il ajoute qu'une telle action de blocage serait plus due aux bassins tertiaires, constitués de sédiments lourds, dont l'effondrement et la surcharge sédimentaire auraient enserré le Jura, le forçant à se plisser, ce dernier étant pris en sandwich entre le bassin suisse à l'est et les bassins de la Bresse et du Rhin, respectivement à l'ouest et au nord. Le Jura dépend de la cour d’appel et de l’académie de Besançon il appartient à la région militaire Nord-Est de Metz. Ce chevauchement a fait glisser la couverture calcaire du Jurassique supérieur vers l'ouest sur ce bombement marneux, donnant un dénivelé de 200 m entre le plateau de Nozeroy et le faisceau. Les tourbes et les dépôts lacustres sont des éléments très conservateurs, qui ont permis la conservation de nombreux vestiges au bord des lacs de Clairvaux et de Chalain et qui ont enregistré l'évolution du climat depuis la dernière ère glaciaire, car lors de leur développement, ils capturent les pollens des plantes de la région, permettant de déterminer le climat[a 17]. Les épaulements du graben du Rhin (massif des Vosges à l'ouest et Forêt-Noire à l'est) ainsi que le massif de la Serre[a 1] constituent par ailleurs des obstacles contre lesquels butte le massif du Jura.

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