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Noir pour le fendeur : c'est le charbon froid. Aussi, les déplacements n’étaient pas aussi faciles qu’aujourd’hui. D'autres viennent récemment d'être découverts au Centre maçonnique culturel Prince-Frédéric (en néerlandais, Cultureel Maçonniek Centrum Prins Frederik) appartenant au Grand Orient des Pays-Bas (G.O.N. : Orde van Vrijmetselaren onder het Grootoosten der Nederlanden). Les communes de Barr , Bourgheim , Gertwiller, Goxwiller et Heiligenstein décident alors de construire un chemin de fer pour descendre le bois des forêts. Même à la suite du « Krach » de 1929, le creux fut tout de même de 1213 chantiers… et 10 603 visites gouvernementales ! Pour ce qui pourrait s’avérer la première chronique d’une petite série (il y a toujours un petit côté inattendu dans les sujets que j’aborde), je m’attarderai aujourd’hui aux chantiers forestiers des années 1920 à 1961. Car, en 1996, la confrontation entre les idéaux maçonniques et les options druidiques mena à une scission. Comme exprimé par le graphique suivant, pendant très longtemps ce fut le seul fait des chevaux. Elle est délimitée par un grand cercle de billots de bois où s'assoient les bonnes cousines et les bons cousins, ayant devant eux un billot plus petit pour y planter leur hache. Probablement, qu'au départ il s'agissait de rites de transmission des secrets de métier comme dans les compagnonnages classiques d'avant le XVIIIe siècle. Le graphique ci-dessous permet d’en prendre la mesure. C'était à l'époque où l'agriculture n'était pas développée et où les résidents encore bien peu nombreux avaient des besoins très limités en bois. Des chantiers navals et forestiers ouvrent alors leurs portes, employant les agriculteurs à partir d’octobre. Le décret n° 2010-1603 du 17 décembre 2010 en vigueur depuis le 1er avril 2011 pose les règles d'hygiène et de sécurité sur les chantiers forestiers et sylvicoles. Parallèlement à l'émergence de la franc-maçonnerie moderne anglaise, apparaissent en France, au début du XVIII e siècle, les premières traces écrites d'un corpus de rituels forestiers regroupant essentiellement deux systèmes relativement distincts : la « Fenderie » et la « Charbonnerie ». En sachant qu'au début du 21e siècle le Nouveau-Brunswick est à 85 % couvert de forêt, il est facile d'imaginer l'importance du couvert forestier il y a 200 ou 250 ans. Au début du 20 e siècle, de nombreuses terres furent concédées à des colons, à la condition qu’ils développent l’agriculture sur leur lopin de terre et qu’ils s’y installent. Le Service forestier et le poste de « Chef » disparaîtront rapidement et les Rapports eux-mêmes subiront de profondes mutations (chronique qui détaille ces transformations). De même qu'il existera trois types de « vente charbonnière » bien identifiés : En voici quelques-unes : Charbonnerie française, Bons cousins franc-charbonniers des forêts du Jura, Franche-Charbonnerie ou Ordre des Francs-charbonniers, Carbonaria italienne. Cette distinction est issue du métier de charbonniers. Il montrait cependant une certaine compréhension, car la source du problème venait bien souvent des plus petits « jobbeurs » (entrepreneurs) : Il est vrai que, dans le cas de petits jobbeurs, cela est presque obligatoire, car la femme fait la cuisine et tient le camp propre pendant que son époux et que ses fils travaillent (…) – MTF 1935, pages 37-38. L’arrivée des camions et autres motorisés dans les années 1950 éliminera à terme leur présence. Le Cousin-Maître (ou Père-Maître) est le seul à porter un cordon orné de feuilles de chêne et de houx, ayant en sautoir une hache miniature. Le graphique ci-dessous donne la mesure des efforts d’inspections. Le rituel forestier, issu du mouvement apparu en 1993 et appelé Rite forestier des Modernes, se fonde sur les rituels de 1747 du Chevalier Charles François Radet de Beauchesne [7]. Les abatteurs coupaient larbre à deux, face à face, et assenaient le tronc avec une hache à environ 23 po (60 cm) du sol. Ces corpus de rituels forestiers étaient utilisés par des sociétés initiatiques regroupant des « Bons Cousins Fendeurs » et des « Bons Cousins Charbonniers » au XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle, parallèlement au développement de la franc-maçonnerie moderne. En 1983, un « Ordre des Cousins Forestiers Rétablis » existe de façon éphémère. Qui étaient vraiment les bûcherons de 1937 à 1955? L'existence des rites forestiers est difficilement traçable historiquement. Une foresterie non maçonnique a pris forme au regard de la réalité des rituels français retrouvés. Cela a pour avantage de rendre possible une mise en perspective historique sur le long terme… tout en faisant quelques découvertes. Il faut ce qu'il faut pour bien nettoyer la route, enfin ça fait beaucoup pour pas de "jaune" Tu sais ce n'est pas mon métier le terrassement donc je découvre quelques pratiques, évidente pour les anciens (du métier ), comme remettre en état un accès et nettoyer les routes. Cousin Duhêtre : il se trouve entre les deux gardes du chantier et il est le gardien du bois. En 1806, Napoléon ordonne le blocus en Scandinavie, contraignant les Anglais à acheter leur bois au Québec. PHOTO N o 4 Source : Archives de la Ville de Gatineau, P030-01_0006_p0003. Figure : Évolution du nombre d’hommes, de femmes et d’enfants (<16 ans) dans les chantiers entre 1920 et 1961. Plusieurs démarches voient le jour en fin du XX e siècle et au tout début du XXI e siècle. Je me souviens toutefois d’avoir consulté un rapport annuel de chantier qui, entre autres statistiques, notait le nombre de chevaux décédés (note : il ne semble pas que j’en ai gardé une copie). Les habits des cousines et cousins sont des habits rustiques de paysans (blouse à capuche, ceinturon, et sabots). La perspective est de faire revivre, à partir de 1993, un certain rapport homme-nature, démarche qui n’est hors de propos qu’en apparence[réf. souhaitée]. Voulant maintenir les valeurs maçonniques de cette nouvelle société initiatique, une faible partie des fondateurs, autour de Régis Blanchet, créèrent une nouvelle Vente au « rite maçonnique forestier des Modernes », rappelant les héritages andersonniens de 1717-1740 ; le reste des fondateurs se réclamant du néo-druidisme de la Gorsedd de Bretagne[9]. A la fin du siècle, on trouve de moins en moins de volontaires pour ce travail risqué et la demande en bois ne fait que croître. L’idée de me pencher sur les chantiers forestiers découle justement d’une petite découverte fortuite qui m’a étonné alors que je travaillais sur mon livre : loin d’être un club exclusif d’hommes, et malgré la dureté du milieu, les femmes et les enfants y étaient bien présents ! le chantier. Un peu plus tard, il fut payé au prorata de ses coupes, ce qui signifie que Pourtant, la connaissance des anciens forestiers, celle de leurs rites, de leurs valeurs, révèle un art de vivre ensemble instructif pour les hommes et femmes en quête de progrès. L’AGRICULTURE EN FRANCE, À LA FIN DU XIXE ET AU DÉBUT DU XXE SIÈCLE (1870-1940) : RETARD ET PROGRÈS l’agriculture est au cœur des préoccupations éco. La présence des Sudcôtois dans le Maine s’accentue au début du 20 e siècle. Au début du XXe siècle, un bûcheron était payé de 8 $ à 12 $ par mois, une somme fixe, et disposait d’une avance salariale. Comme on peut aussi le noter, M. Piché était critique de cette situation (pour différentes raisons). Les chantiers, un moteur économique sujet à des discussions animées! Loin du monde urbain, l'exercice des métiers sylvestres exigeaient de ses membres une solidarité sans faille et un devoir d'hospitalité. Chantiers forestiers définis aux articles L. 154-1 du code forestier et L.722-3 du code rural et de la pêche maritime comme étant des travaux de récolte de bois * Les travaux de récolte de bois sont par nature en Ceci forme une articulation moyenne de deux pièces d'environ 33 cm suivant les corpulences. Ils conservent, pour la plupart, des éléments transmis par les anciens « … Je serais personnellement très intéressé à en savoir un peu plus sur la présence des femmes et des enfants si quelqu’un à des informations ou anecdotes sur le sujet… Merci ! Le ruban de couleur, porté sur l'habit des forestiers, permet la distinction des grades. Ils furent utilisés par des sociétés amicales : créant des sociétés de bienfaisance et des compagnies d'assurance mutualiste; Dans la première moitié du XXe siècle, plusieurs tentatives discrètes de réveil des rites forestiers ont été effectuées principalement par des francs-maçons. Cependant, «il faut attendre le début du 20e siècle pour assister à un véritable démarrage dans ce domaine (Linteau, Durocher et J’en ai déjà glissé un mot dans une précédente chronique : les concessionnaires forestiers n’avaient pas un blanc-seing pour faire ce qu’ils voulaient dans les forêts publiques. En 1713, il y avait déjà une dizaine de moulins à scie dans la région. Pour bien prendre la mesure de l’effort investi, il faut tout d’abord regarder du côté du nombre de chantiers. 205 à 212 (huit pages manuscrites, écriture soignée). Le remplacement des chevaux par la machinerie est essentiellement une question de productivité. Au début du XXème siècle, ces parcs étaient envisagés comme des musées, présentant une nature idéalisée, voire re-naturalisée, admirée par un nouveau type de spectateur, esthète et connaisseur : le touriste (…). Pour ceux qui pourraient cependant regretter l’aspect bucolique des opérations forestières avec des chevaux, il faut rappeler que si les conditions pouvaient être dures pour les hommes, elles l’étaient aussi pour les animaux. Le Vigneron correspond, traditionnellement, aux métiers de bûcherons, de charbonniers et de forgerons, métiers qui « donnent soif », le vin ayant tout autant une valeur conviviale qu'une valeur sacrée en tant que boisson fermentée. Il serait cependant improbable qu’il soit soudainement apparu plus de 5 700 femmes et enfants dans les chantiers lors de la saison de coupe 1924-1925. une charbonnerie de métier pratiquant l'acceptation avec un rituel très chrétien. Quand les coupes opposées se rejoignaient, larbre tombait. Couper les arbres était une chose, mais il fallait aussi les amener aux cours d’eau afin de pouvoir les acheminer aux usines par la drave. En voici quelques-unes : Ordre des fendeurs, Société des fendeurs du Chevalier de Beauchesne, Ordre de la Fenderie dit du Grand Alexandre de la Confiance[2], Ordre ou Confédération de La Coignée, Ordre des fendeurs du Devoir, Grand Chantier Général de France, Chantier primatial d'Artois[3]. Le rituel forestier, issu du mouvement apparu en 1993 et appelé Rite forestier des Modernes, se fonde sur les rituels de 1747 du Chevalier Charles François Radet de Beauchesne[7]. Rituel de l'Ordre des Fendeurs (début 18°siècle) Rituel de l'Ordre des Fendeurs (début du XVIIIème siècle) Source : (Collection privée), Musée du Tour de France, année 1927, pp. Vers le début du siècle, la vérité relative au Royaume parvint jusqu’à un chantier forestier à Orealla, sur les rives de la Courantyne. Ils portent un grand tablier de peau orné du ruban de la couleur de leur grade. C’est une condamnation épiscopale émanant de Nicolas Colbert, évêque du diocèse d’Auxerre. Bleu pour le forgeron : en rappel de la couleur de la fumée d'une carbonisation réussie. • La croissance rapide du nombre d’entreprises après 1870 – En 1870, on compte 7 entreprises produisant de la p âte à papier; en 1880, 18 et en 1890, 33. Les rituels retrouvés, qu'ils soient de « fenderie » ou de « charbonnerie », ne correspondaient qu'à un seul corps de métier et ne se pratiquaient pas dans une continuité initiatique comme en franc-maçonnerie[10]. scie furent construits au début du 18e siècle dans les seigneuries. Figure : Évolution du nombre de chantiers et du nombre moyen d’inspections annuelles dont ils ont été l’objet entre 1922 et 1961. Comment travaillaient-ils? Il semblerait qu'elle soit un rappel de la mère des compagnons qui gérait le linge et les repas de ces derniers. La Mauricie et Lanaudière sont des régions voisines. Régime de concessions, CIP et compagnie L’année 1934 marque l’histoire de la foresterie québécoise, lorsqu’un premier régime forestier est officiellement reconnu : le régime des concessions. Lors de la colonisation de l'Amérique du Nord et du Canada, des rites forestiers européens y ont été importés par les armées britanniques.

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